Merci d'avoir lu ! Je pense qu'il faut vraiment casser cette chape de plomb qui entoure ce sujet et ne plus accepter les stigmates autour de ces questions. C'est vital qu'on en parle, pour tout le monde.
🫂 vraiment, ça aide de savoir qu'on ne traverse pas des choses similaires seul•es, à se sentir illégitime et passer parfois des après-midi à se dire les mêmes choses culpabilisantes qu'on ne dirait pas à ses ami•es
"je suis encore obligée de me recadrer volontairement et de me demander “qu’est-ce que tu dirais à une amie à toi qui vivrait la même chose ?”" -> bien vu!
C'est une technique que j'ai mise en place quand j'ai compris à quel point il y avait un gap entre comment je traite les autres et comment je me traite moi, toujours plus durement. Ça m'aide vraiment à recalibrer, même si des fois je mets un peu trop de temps à penser à le faire et que c'est pas pour autant que ça règle tout magiquement.
J’ai commencé un épisode anxieux en juin, qui s’est calmé en juillet mais est devenu difficilement tolérable depuis le Covid transformé en Covid long.
D’autant qu’en plein Covid un de mes trois chats, le chaton, était très malade on était inquiets trois visites véto… et qu’au boulot j’ai appris une nouvelle qui m’a mise en colère grave durant plusieurs semaines.
Depuis je gère plus grand chose et c’est difficile de savoir si je suis fatiguée, ou si je vais mal et ai un souci médical de plus.
Les dernières semaines je me suis retrouvée trois fois aux urgences, plus que toute ma vie…
Oui le combo anxiété et covid long ne fait pas de cadeaux ! Je suis désolée que tu te retrouves avec tous ces problèmes. Et malheureusement j'ai pas tellement de tips pour gérer à part s'écouter, être patiente et se reposer... En tout cas, je compatis et t'envoie mon soutien 💜
Zut, en vous lisant, j'entendais à nouveau ma mère dire avec une certaine forme d'agacement découragé, à des inconnus qui s'inquiétaient que j'étais toute pâle dans une salle d'attente d'hôpital "l*i?c'est un* anxieu*"
À ce moment là, comme souvent alors et pendant longtemps, je me suis efforcée de me créer un beau déni parce que, finalement, son agacement prouvait, qu'en fait, je n'étais "qu'une femmelette", et donc, d'urgence, qu'il fallait que je me durcisse!
Quarante plus tard, je lis votre texte,
Et je pleure de reconnaissance car je me suis vue.
Je suis désolée que vous ayez subi ça et heureuse d'avoir pu apporter un moment de reconnaissance/identification. C'est aussi pour ça que je partage mes expériences avec mes troubles psys, parce que je sais ce que c'est que d'être seule avec ça et d'avoir l'impression d'être anormale et de ne pas se comprendre soi-même. 🌼
Merci pour le partage. Ça aide tout le monde de libérer la parole sur la santé psy
Merci d'avoir lu ! Je pense qu'il faut vraiment casser cette chape de plomb qui entoure ce sujet et ne plus accepter les stigmates autour de ces questions. C'est vital qu'on en parle, pour tout le monde.
🫂 vraiment, ça aide de savoir qu'on ne traverse pas des choses similaires seul•es, à se sentir illégitime et passer parfois des après-midi à se dire les mêmes choses culpabilisantes qu'on ne dirait pas à ses ami•es
On s'éviterait beaucoup de malheurs si on arrêtait de se traiter aussi durement 💜
"je suis encore obligée de me recadrer volontairement et de me demander “qu’est-ce que tu dirais à une amie à toi qui vivrait la même chose ?”" -> bien vu!
C'est une technique que j'ai mise en place quand j'ai compris à quel point il y avait un gap entre comment je traite les autres et comment je me traite moi, toujours plus durement. Ça m'aide vraiment à recalibrer, même si des fois je mets un peu trop de temps à penser à le faire et que c'est pas pour autant que ça règle tout magiquement.
Toute ma compassion et compréhension…
J’ai commencé un épisode anxieux en juin, qui s’est calmé en juillet mais est devenu difficilement tolérable depuis le Covid transformé en Covid long.
D’autant qu’en plein Covid un de mes trois chats, le chaton, était très malade on était inquiets trois visites véto… et qu’au boulot j’ai appris une nouvelle qui m’a mise en colère grave durant plusieurs semaines.
Depuis je gère plus grand chose et c’est difficile de savoir si je suis fatiguée, ou si je vais mal et ai un souci médical de plus.
Les dernières semaines je me suis retrouvée trois fois aux urgences, plus que toute ma vie…
Oui le combo anxiété et covid long ne fait pas de cadeaux ! Je suis désolée que tu te retrouves avec tous ces problèmes. Et malheureusement j'ai pas tellement de tips pour gérer à part s'écouter, être patiente et se reposer... En tout cas, je compatis et t'envoie mon soutien 💜
Merci beaucoup, soutien aussi ! Et bravo pour ta newsletter que je découvre depuis peu et suis assidûment.
Merci ! 🥰
Zut, en vous lisant, j'entendais à nouveau ma mère dire avec une certaine forme d'agacement découragé, à des inconnus qui s'inquiétaient que j'étais toute pâle dans une salle d'attente d'hôpital "l*i?c'est un* anxieu*"
À ce moment là, comme souvent alors et pendant longtemps, je me suis efforcée de me créer un beau déni parce que, finalement, son agacement prouvait, qu'en fait, je n'étais "qu'une femmelette", et donc, d'urgence, qu'il fallait que je me durcisse!
Quarante plus tard, je lis votre texte,
Et je pleure de reconnaissance car je me suis vue.
Merci.
Sofia.
Je suis désolée que vous ayez subi ça et heureuse d'avoir pu apporter un moment de reconnaissance/identification. C'est aussi pour ça que je partage mes expériences avec mes troubles psys, parce que je sais ce que c'est que d'être seule avec ça et d'avoir l'impression d'être anormale et de ne pas se comprendre soi-même. 🌼