[1] Pour bien faire, il faut bien commencer...
Mary Poppins in da house
Note : cet article sert d’article d’accueil aux nouvelles abonnées et nouveaux abonnés. Je l’édite donc à chaque évolution de la newsletter, en particulier la partie qui explique le fonctionnement. Il a été édité pour la dernière fois le 1er février 2024.
Let me ‘splain… no, there is too much. let me sum up. - Inigo Montoya
Ça fait des mois, quasiment des années que je parle de créer une newsletter. Pendant longtemps, je me disais : j’ai un blog, à quoi servirait une newsletter en plus ? Je me disais aussi : qui pourrait avoir envie de lire une énième newsletter en 2023 ? Et puis, finalement, je n’arrivais pas à définir un objectif clair pour cette nouvelle façon de partager mes idées… Donc je laissais le projet mûrir dans un coin de mon cerveau. Aujourd’hui, je peux répondre à toutes ces questions, donc je me lance.
1. No day but today - Rent
Si je lance cette newsletter c’est que j’ai répondu aux trois questions qui m’ont longtemps trotté dans la tête, voici en bref les réponses que j’ai pu trouver :
J’ai un blog, à quoi servirait une newsletter en plus ?
Mon blog a une ligne éditoriale précise : j’y parle de mon activité de conférencière, j’y partage des contenus à ce sujet, et j’aborde un peu la question de l’inclusivité, l’accessibilité et la diversité en faisant principalement de la vulgarisation. J’ai choisi de faire principalement des articles courts, qui se lisent rapidement et permettent de changer son positionnement et ses pratiques par petites touches.
J’y ai aussi fait un ou deux articles un peu plus longs, où je parle de moi et/ou où je parle d’un sujet de fond. Mais j’ai souvent été embêtée par ces articles parce que je trouve qu’ils n’ont pas tout à fait leur place sur ce blog…
Du coup, c’est à ça que va servir la newsletter. J’y ferai des articles un peu plus longs, sur des sujets toujours en lien avec la diversité et l’inclusion, mon cheval de bataille que je n’abandonne pas, mais aussi avec des façons parfois un peu décalées d’aborder le sujet. J’ai par exemple pas mal d’idées d’articles qui aborderont cette question à travers les univers de fiction, ce qui n’aurait pas du tout sa place sur mon blog.
Ici je parlerai un peu plus de moi aussi. Ce sera un peu une façon de parler de sujets qui n’ont ni leur place en conférence, ni leur place sur mon blog mais qui, je pense, peuvent continuer à faire avancer les questions de l’inclusion et de la diversité.
Qui pourrait avoir envie de lire une énième newsletter en 2023 ?
Aucune idée. Honnêtement je n’ai pas de réponse à cette question, et peut-être que je vais droit dans le mur avec cette newsletter. Mais la réponse que j’ai finalement trouvée à cette question c’est : je ne fais pas une newsletter parce que je veux un public. Je fais une newsletter parce que j’espère qu’elle trouvera son public. Parce que je pense qu’il y a des gens qui seront intéressés par ce que j’ai à dire, et que j’espère que cette newsletter pourra amener des discussions constructives.
Quand je me suis lancée dans les conférences, je me suis dit que personne ne voudrait de mes sujets, que personne ne serait intéressé pour venir y assister… Et j’ai eu la surprise de voir qu’il y avait un vrai public, que j’avais tout faux, que mes conférences trouvaient naturellement leur public. J’espère que ce sera la même chose pour cette newsletter.
Quels objectifs pour cette newsletter ?
Faire avancer la question de l’inclusion et de la diversité, dans la tech en particulier mais dans notre société en général. Amener une discussion sur ces sujets, secouer le statu quo. Être une agente du changement. Créer un monde meilleur.
Je ne suis pas quelqu’un de très raisonnable, mon objectif est d’aller le plus loin possible, toujours. Cette newsletter s’appelle “On Daisy’s Moon”… Au risque d’être clichée, je vise la lune et m’assure que même si je loupe, j’atteindrai bien les étoiles.
2. Nobody puts Baby in a corner. - Johnny Castle
Quand on crée notre newsletter sur substack (l’outil que j’utilise pour cette newsletter), ils nous donnent un modèle de plan pour cette première édition. Dedans, ils nous conseillent en deuxième partie de parler de la communauté qu’on espère créer avec cette newsletter et d’expliquer clairement aux lectrices et lecteurs quel genre d’espace notre newsletter sera.
J’ai parlé d’inclusion et de diversité en terme de thème. C’est aussi ce que je veux pour cette communauté. Je veux créer une communauté à l’image de mon éthique personnelle, une communauté où tout le monde est le bienvenu tant qu’il y a une volonté réelle de travailler sur ces sujets, que ce soit en s’éduquant soi-même, ou en allant plus loin et en agissant concrètement vers l’extérieur.
Je veux une communauté d’échange. Je veux un espace safe pour toustes, où on échange dans le respect de l’autre et où ne sont pas tolérés les attaques, les discriminations, la haine. L’intolérance ne sera pas tolérée, mais il n’y aura pas non plus d’injonction à la pureté militante. Le droit à l’erreur sera toujours privilégié, tant qu’il s’accompagne d’une réelle volonté de remise en question. C’est un équilibre difficile à maintenir, et ça sera un travail de tous les jours, mais crois réellement en nos capacités à créer une communauté tournée vers l’autre et qui préfère la catharsis et l’évolution personnelle aux conflits stériles.
3. I don't feel that I need to explain my art to you, Warren. - A.J.
Bon, et concrètement alors ?
Il y aura des articles longs (clairement vous pouvez voir que ça n’est pas un problème pour moi de déblatérer longuement sur n’importe quel sujet) mais aussi des articles plus courts, l’objectif n’est pas de faire de la quantité mais de la qualité.
Je m’engage à une newsletter par semaine, le mardi (parce que je suis une fan et de Buffy et de Supernatural donc je ne résiste pas à cette référence croisée).
Il y aura sûrement d’autres newsletters bonus ponctuellement, selon les inspirations, selon les moments.
Il y aura et des articles de fond, sur un sujet en particulier, et des newsletters avec plusieurs thèmes, ça dépendra des semaines et des inspirations.
La newsletter du mardi est gratuite et le restera toujours.
Depuis janvier 2024 il y a une version premium de la newsletter. Dedans, on retrouve des séries mensuelles sur des sujets spécifiques comme Les Jargonautes (décryptage de termes de justice sociale), les Chroniques d’une grosse (sur la grossophobie) et ma revue de presse.
Selon l’envie, l’inspiration, il y a aussi des bonus, gratuits ou premium selon, et j’ai aussi d’autres idées de séries à venir…
